Jennifer a sauvé sa fille mineure de la prostitution publié par Le Point – Toute l’info en continu le
Voici un article que je suis heureux de révéler ici sur notre site. Le thème est « Actualité française ».
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Titre exacte donné par le journal était: Jennifer a sauvé sa fille mineure de la prostitution
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« Elle n’est plus ma fille. » Jennifer a 36 ans, elle est la maman d’Assia, 20 ans. Lorsqu’elle revient sur le moment où elle découvre que sa fille se prostitue, la Toulousaine s’exprime avec dureté. « C’est un gros sentiment de dégoût. Vendre son corps, c’est une limite que je ne pourrai jamais franchir, lance la jeune mère avant de nuancer. Mais je ne me rendais pas compte qu’elle était une victime. »
Tout a commencé en 2018, lorsqu’Assia fugue avec son petit ami de l’époque, un jeune homme de 17 ans rencontré quelques mois plus tôt en colonie de vacances. « Cela faisait déjà quelques semaines que je la savais en fugue mais je n’arrivais pas à faire qualifier cela en disparition inquiétante », se souvient-elle. Impossible de rentrer en contact avec sa fille car, à ce moment-là, « elle avait bloqué [s]on numéro, ses réseaux sociaux étaient inactifs… »
Affolée, Jennifer se souvient d’une chose : c’est elle qui avait configuré la boîte mail de sa fille. Elle connaît son mot de passe et découvre l’impensable. « Je vois des photos pour des sites d’escorting et, en faisant mot de passe oublié, je me retrouve connectée à la place de ma fille. »
Grilles tarifaires, extras… La jeune mère commence à lire les conversations avec les clients. « Je n’oublierai jamais l’image de cet homme nu, qui a envoyé ses parties intimes en selfie à ma fille. » Jennifer décide alors de quitter Toulouse pour se rendre en région parisienne. « Je vais localiser ses annonces, me rendre dans les commissariats de secteur avec mes preuves » et, au fur et à mesure du temps, Jennifer retrouve sa fille.
Le proxénète caché dans la salle de bains
Elle « récupère Assia dans un état nauséabond, elle sent très mauvais, a des maladies… On aurait pu l’identifier à une clocharde », lance-t-elle avec une franchise déconcertante.
Rassurée de retrouver sa fille, la jeune mère tente alors de comprendre ce qu’il s’est passé. Assia semble avoir des difficultés à discuter directement avec sa mère. Les deux vont alors communiquer via un journal intime. « Elle le déposait sur son lit, ouvert. Forcément, je l’ai lu. Elle racontait tout ce qu’il lui a fait vivre, elle racontait les coups, la violence, l’amour qu’elle avait pour lui, le fait qu’elle avait envie de mourir… », détaille Jennifer qui, au fur et à mesure de la discussion, commence à fendre l’armure.
La jeune mère entre également en contact avec les clients de sa fille. « Je vais découvrir que ce n’est pas elle qui récupère l’argent, puisqu’on va me dire qu’il y avait un homme caché dans la salle de bains… » Certains hommes lui avoueront même qu’ils n’ont pas eu de rapports sexuels avec sa fille mais ont, malgré tout, payé la passe de peur qu’elle ne se fasse violenter par son proxénète.
« Dans mon malheur il y aura du bonheur, elle va être enceinte »
Lorsqu’elle revient chez sa mère, Assia est enceinte. Elle reste deux mois au sein du cocon familial puis part rejoindre son petit ami proxénète. « Il la fera bosser jusqu’à sept mois de grossesse » avant que la jeune fille ne soit obligée de prendre soin de sa santé pour préserver son bébé. « À ce moment-là, j’ai la chance de tomber sur un enquêteur qui fera son travail avec envie et empathie, il ne lâchera pas l’affaire. » Et la grossesse d’Assia permet à la mère et la fille de recréer quelques liens.
Grâce à l’ensemble des éléments récoltés par Jennifer et cet enquêteur, le proxénète petit ami, qui est « à 99 % le géniteur de l’enfant », entre en mandat de dépôt en 2021. Deux ans plus tard, il est condamné à douze ans de réclusion criminelle pour « proxénétisme aggravé, violences, viol et séquestration ».
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« Aujourd’hui, ma fille fait l’ascenseur émotionnel. C’est très compliqué de se reconstruire », détaille Jennifer qui a dû prendre la lourde décision de placer son petit-fils. « Elle n’est pas en capacité de s’en occuper. J’ai choisi de la garder auprès de moi afin de l’aider à être une bonne maman et laisser mon petit-fils évoluer dans un lieu sain. Mais il est clair que mon objectif, c’est de demander son retour à la maison. »
Après cette douloureuse expérience, Jennifer a fait de ce combat mené pour sa fille le combat de sa vie. Elle a créé l’association Nos ados oubliés afin de venir en aide aux parents et aux mineurs dans la même situation. « L’errance judiciaire que j’ai connue a été insupportable. J’avais l’impression d’être le cas unique. C’est pour cela que j’ai créé cette association, afin de dire aux familles qu’elles ne sont pas seules », conclut-elle.
Découvrez le témoignage complet de Jennifer dans la vidéo ci-dessus.
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