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Pourquoi le ciel est-il bleu ? Est-ce que les plantes respirent ? Quelle est la plus haute montagne du monde ? « Quand j’étais petit, j’étais cet enfant pénible qui ne faisait que poser des questions, se souvient amusé John McFall, quand on lui demande de parler de sa jeunesse. J’ai toujours été fasciné par la science et le fonctionnement de tout ce qui nous entoure ». Depuis, sa carrière de touche-à-tout, d’athlète paralympique à astronaute de réserve de l’ESA (Agence spatiale européenne) en passant par la chirurgie orthopédique est une bonne illustration de son infatigable curiosité.
« Le sport a toujours pris une immense place dans ma vie, j’ai grandi en faisant de la randonnée et en campant avec mes parents et mes deux sœurs », explique le Britannique. Fils de militaire, pour l’adolescent qu’il était, c’était une évidence : il rejoindra l’armée. Mais, à 19 ans, à la suite d’un grave accident de moto sur l’île de Koh Samui, en Thaïlande, on l’ampute de la jambe droite.
Médaillé aux JO de Pékin
Réformé, il a dû changer son fusil d’épaule. « Je ne me suis pas réveillé un matin en me demandant “et si je devenais athlète paralympique ?”, ironise le sprinteur. Pour comprendre la personne que j’étais à présent avec ce handicap, j’ai eu besoin de me remettre rapidement au sport. La course à pied a été mon moyen de me réadapter à ma nouvelle vie. C’était important pour ma confiance, mon indépendance et mon identité. » Huit ans plus tard, il remporte la médaille de bronze en athlétisme, aux 100 mètres des Jeux paralympiques de Pékin.
Mais, une fois de plus, il savait qu’il fallait anticiper la suite et trouver sa voie dans le difficile chemin de reconversion des athlètes. Passionné par la science et le sport, il a réalisé un master en science du sport et de l’exercice, « car je voulais comprendre la façon dont nos corps marchent ». Pour « aller plus loin » – c’est le credo de cet athlète paralympique –, il s’est lancé dans des études de médecine est devenu chirurgien orthopédiste en 2014, un secteur qui l’attirait pour son caractère pratique et manuel.
Amputé, athlète de haut niveau, chirurgien… Et astronaute
Alors, quand l’Agence spatiale européenne s’est mise à chercher un candidat porteur d’un handicap pour intégrer sa réserve d’astronautes, pouvait-elle rêver d’un meilleur profil ? « C’est peut-être ce qu’ils se sont dit, sourit-il. Même si chacune de mes compétences ou expériences ne sont pas uniques, leur combinaison – être amputé, athlète de haut niveau, médecin et chirurgien – a dû certainement donner du poids à ma candidature ».
John McFall est pour l’instant mobilisé sur l’étude Fly !, qui vise à comprendre les limites imposées par les handicaps physiques aux vols spatiaux habités, et à voir quelles adaptations opérer pour envoyer des personnes handicapées dans l’espace. « Nous examinons comment mon handicap et ma prothèse peuvent influer sur ma capacité à répondre aux exigences d’un vol spatial pour un astronaute, résume le coureur. Ces exigences sont réparties en cinq grandes catégories : l’entraînement, l’exploitation du vaisseau spatial, l’exploitation de la station spatiale internationale, les soins médicaux et le soutien à l’équipage. »
Pour cela, l’astronaute passe une série de tests, comme l’a été son expérience en microgravité par exemple. « Au cours de ces campagnes de vols paraboliques, on a testé ma capacité à effectuer une réanimation cardio-pulmonaire, à me déplacer et à me stabiliser en microgravité, raconte John McFall. Mais nous avons également examiné certaines fonctionnalités des prothèses et la façon dont la microgravité pouvait les affecter. Nous avons donc effectué des tests pour mieux comprendre comment les prothèses, en particulier celles qui sont équipées d’un ordinateur et d’autres technologies et matériaux, pourraient se comporter dans ce contexte ».
L’idée est notamment d’évaluer différentes rigidités des lames de course pour obtenir le meilleur choix de composants à utiliser sur la Station spatiale internationale. « Le matériel doit aussi pouvoir être certifié pour voler dans l’espace du point de vue de la sécurité, et répondre aux exigences d’un vol spatial », souligne le chirurgien.
Rêve lunaire
Et le programme physique de John McFall est aussi bien chargé. Comme les autres astronautes, il devra suivre la formation de base des voyageurs de l’espace, qui comprend la familiarisation avec la centrifugeuse, la survie en hiver ou en mer – ce qu’il ne craint pas trop vu sa condition physique d’athlète. Mais, il a aussi déjà commencé des tests propres à sa condition, pour simuler des changements dans le volume de son moignon en microgravité simulée par exemple.
Si le rêve du parastronaute est d’un jour aller sur la Lune, ce dernier reste réaliste. « Nous sommes pour le moment au stade d’étude de faisabilité, il s’agit de savoir si nous pouvons démontrer qu’il est techniquement possible pour une personne handicapée comme moi de se rendre dans l’espace pour une mission de longue durée sur la station spatiale ? rappelle le quadragénaire. Les premiers résultats montrent qu’il est possible de le faire, maintenant l’idée est de voir s’il est possible de convertir cela en une opportunité de vol. C’est la prochaine étape à laquelle nous allons nous attaquer. »
Après Hayley Arceneaux, assistante médicale américaine – avec une prothèse à la jambe gauche – qui s’est envolée deux jours dans l’espace à bord du Crew Dragon de SpaceX en 2021, John McFall espère être le premier parastronaute professionnel à partir plusieurs mois comme membre d’équipage de la station spatiale. Son plus grand défi ? Créer un précédent et ouvrir la porte à d’autres pistes d’études. « Nous avons ouvert la voie, nous verrons ce que l’avenir nous réserve, mais j’espère que cela n’est qu’une première pierre posée pour examiner la possibilité d’envoyer des astronautes avec d’autres types de handicaps dans l’espace ».
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