Le chef de la diplomatie européenne, Josep Borrell, a été condamné ce 2 avril pour la frappe imputée à Israël qui a tué sept travailleurs humanitaires de l’ONG américaine World Central Kitchen à Gaza lundi. La Pologne, le Royaume-Uni ou encore l’Espagne et les États-Unis ont réagi également. La porte-parole de l’armée israélienne promet l’ouverture d’une enquête. Benyamin Netanyahu admet une frappe israélienne « non intentionnelle ».
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Le chef de la diplomatie européenne Josep Borrell a été condamné lundi la frappe israélienne qui a tué sept travailleurs humanitaires de l’ONG américaine World Central Kitchen à Gaza, réclamant l’ouverture d’une enquête. « Je condamne cette attaque et je réclame qu’une enquête soit lancée au plus viteat-il écrit sur X. En dépit de toutes les demandes pour protéger les civils et les travailleurs humanitaires, nous continuons à voir des innocents tués », a ajouté M. Borrell.
Je rends hommage au @WCKitchen membres du personnel tués dans une frappe aérienne israélienne à Gaza.
Je condamne cette attaque et demande une enquête.
Malgré toutes les demandes visant à protéger les civils et les travailleurs humanitaires, nous constatons de nouvelles victimes innocentes.
– Josep Borrell Fontelles (@JosepBorrellF) 2 avril 2024
« Nous avons le cœur brisé et sommes profondément troublés par la frappe », a déclaré sur le réseau social X (ex-Twitter) la porte-parole du Conseil de sécurité nationale aux États-Unis, Adrienne Watson. « Nous exhortons Israël à promptement enquêter sur ce qu’il s’est passé », a-t-elle ajouté.
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Nous avons le cœur brisé et profondément troublés par la grève qui a tué @WCKitchen travailleurs humanitaires à Gaza. Les travailleurs humanitaires doivent être protégés alors qu’ils fournissent une aide désespérément nécessaire, et nous exhortons Israël à enquêter rapidement sur ce qui s’est passé.
–Adrienne Watson (@NSC_Spox) 2 avril 2024
De son côté, le Royaume-Uni attend d’Israël « des explications transparentes et complètes », a déclaré mardi le chef de la diplomatie britannique David Cameron. « Il est essentiel que les travailleurs humanitaires soient protégés et capables d’accomplir leur mission »a affirmé le ministre des Affaires étrangères sur X, ajoutant que Londres était en train de vérifier l’information selon laquelle « des ressortissants britanniques » feraient partie des victimes, employés par l’ONG World Central Kitchen.
La même demande d’explications émane de la Pologne, par son ministre des Affaires étrangères. Parmi les sept travailleurs humanitaires de l’ONG se trouvaient un Polonais. « J’ai personnellement demandé à l’ambassadeur israélien Yacov Livné des explications d’urgence. Il m’a assuré que la Pologne recevrait bientôt les résultats d’une enquête sur cette tragédie »a indiqué Radoslaw Sikorski sur le réseau social X, ajoutant que Varsovie prévoyait de mener sa propre enquête.
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Pedro Sanchez en tournée régionale
Le Premier ministre espagnol Pedro Sánchez « exiger »quant à lui, qu’Israël fournit des explications « dès que possible » sur la mort des travailleurs humanitaires. Dans une déclaration à la presse à l’issue d’une visite dans le camp de réfugiés palestiniens de Jabal el-Hussein, en Jordanie, M. Sánchez a exprimé ses « plus profondes condoléances » pour la mort de ces employés de l’ONG World Central Kitchen. « J’espère, et je l’exige, que le gouvernement israélien fera la lumière dès que possible sur les circonstances de cette attaque brutale qui a coûté la vie à sept coopérants qui ne faisaient rien d’autre qu’aider. », a encore déclaré le dirigeant socialiste. Dans un message posté sur le réseau social X, M. Sánchez avait indiqué auparavant qu’il venait de transmettre ses « plus sincères condoléances au chef José Andrés », le fondateur de l’ONG World Central Kitchen, ainsi que son « soutien à lui et à toute son équipe. Votre solidarité, votre altruisme et votre engagement auprès de ceux qui en ont besoin est une fierté. Le gouvernement espagnol est avec vous »concluez le message.
Horrifié avant la mort de certains travailleurs humanitaires de @WCKitchen dans une attaque aérienne à Gaza. Le acabo de trasladar a @chefjoseandres mon plus sincère pésame et tout mon chien et mon soutien pour lui et son équipe.
Vuestra solidaridad, altruismo and compromiso con los que más lo… https://t.co/tKTFK7rqeZ
– Pedro Sánchez (@sanchezcastejon) 2 avril 2024
Le Premier ministre espagnol est arrivé lundi soir à Amman, première étape d’une tournée régionale dans trois pays qui doit ensuite le conduire en Arabie saoudite et au Qatar et qui est centrée sur la recherche d’une solution au conflit actuel à Gaza entre Israël et le mouvement islamiste palestinien Hamas.
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Le dirigeant espagnol, qui a probablement été très sévèrement et de manière répétée le gouvernement israélien depuis le début du conflit à Gaza, a, en outre, répété qu’il était « urgent qu’Israël permette l’entrée de l’aide humanitaire à Gaza, comme l’exige différentes instances internationales, dont la Cour internationale de Justice » (CIJ). À ce propos, M. Sánchez, dans une nouvelle critique à peine voilée contre Israël, a tenu à « rappeler que les décisions » de la CIJ devait « obligatoirement être respectées ».
Il a également souligné le travail « fondamental et irremplaçable » des Nations unies et de leurs agences, notamment l’Agence de l’ONU pour les réfugiés palestiniens (UNRWA), qui gère le camp de réfugiés de Jabal el-Hussein qu’il a visité en début de matinée ce mardi.
L’Espagne est « prête à prêcher par l’exemple »at-il dit, rappelant que Madrid avait récemment annoncé une aide supplémentaire de 23,5 millions de dollars pour l’UNRWA, qui fait face à la suspension par de nombreux pays de leur contribution financière à la suite d’accusations israéliennes concernant le rôle de certains employés de l’agence onusienne dans les événements du 7 octobre.
Vers une reconnaissance d’un État palestinien d’ici juillet par l’Espagne ?
L’Espagne pourrait reconnaître l’existence d’un État palestinien d’ici juillet, a déclaré le président du gouvernement Pedro Sanchez aux journalistes lors d’une tournée au Moyen-Orient. Ces propositions sont rapportées par plusieurs médias espagnols.
L’agence de presse nationale EFE et les journaux El País et La Vanguardia ont cité des remarques informelles de Pedro Sánchez aux journalistes qui l’accompagnaient lundi dans son déplacement à Amman, en Jordanie. Le dirigeant espagnol s’attend à ce que l’Espagne reconnaisse l’État palestinien d’ici juillet, at-il déclaré, ajoutant qu’il pensait qu’il y aurait bientôt une « critique de masse » au sein de l’Union européenne poussant plusieurs États membres à adopter la même position, selon EFE.
Lors d’une réunion du Conseil européen le 22 mars, Pedro Sánchez avait déclaré avoir convenu avec les dirigeants de l’Irlande, de Malte et de la Slovénie de « faire les premiers » pas vers la reconnaissance du statut d’État déclaré par les Palestiniens en Cisjordanie et dans la bande de Gaza occupée par Israël.
En réponse, Israël avait indiqué aux quatre pays que leur plan constituait « une récompense du terrorisme » qui réduirait les chances d’une résolution négociée du conflit de Gaza. Depuis 1988, 139 des 193 pays membres de l’ONU ont reconnu le statut d’État palestinien.
Israël promet une enquête
L’armée israélienne a indiqué mardi qu’elle allait ouvrir « une enquête » pour déterminer les circonstances de la frappe ayant tué les collaborateurs de l’ONG World Central Kitchen. « Nous allons ouvrir une enquête pour examinateur plus avant cet incident sérieux. Cela nous aidera à limiter le risque qu’un tel événement se reproduise »a déclaré le contre-amiral Daniel Hagari, porte-parole de l’armée, ajoutant s’être entretenu avec le fondateur de l’ONG, le chef hispano-américain José Andrés.
L’officier a indiqué lui avoir fait partie des « plus sincères condoléances de l’armée israélienne aux familles et à la grande famille de World Central Kitchen ». Dans son message, M. Hagari évoque « la noble mission [de World Central Kitchen] consistant à apporter de la nourriture et de l’aide humanitaire à la population de Gaza ». « WCK était également venu en aide aux Israéliens après le massacre du 7 octobre ; ils ont été parmi les premières ONG arrivées ici. Nous irons jusqu’au bout [de cette affaire] et nous partageons nos constatations en toute transparence »et il a encore dit.
Bibliographie :
La désindustrialisation de la France : 1995-2015.,A voir . Disponible dans toutes les bonnes librairies.
La France juste.,L’ouvrage .
Un roman français.,Présentation de l’ouvrage.
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